Le sable

Le sable.
"Ce héros invisible de notre époque."
Ce sable c'est après l'eau le deuxième élément naturel le plus consommé par l'humain.
Pas celui des désert car trop rond.
Le sable des plages, des fond marin et des rivières qui va bien pour figer les mortiers..
Celui qui sert a faire notre ciment et notre béton.
On le retrouve aussi de partout entre 0,065 et 2 mm de diamètre .
Il rentre dans la composition du verre mais il y en a aussi dans le vin le dentifrice , les ordinateurs, les peintures , les pneus. De partout.
Il en faut de ce bon sable 200 tonnes pour une maison individuelle.
30 000 tonnes pour une autoroute.
12 millions de tonnes pour une centrale nucléaire.
A Dubai pour construire les building et les iles artificielles grotesques le sable marin est épuisé . Il l'importe d'Australie.
Les building de Singapour ont rayé, pour leur construction 25 iles Indonésienne de la carte.
Pour en trouver chaque jours des miliers de Paquebot siphonnent les mers et océans ; On racle aussi les fonds des rivières et fleuves jusqu'au limons à la cuillère.
Ou on le vole comme au Cambodge , au Vietnam ou en Malaisie.
En Inde il y a une mafia du sable.
Mais mal préparé ( il faut le rincer à l'eau claire) le sable de pillage donne du béton peu sûr.
A force de construire au plus près des vagues, à force de retenues d'eau et de barrage qui empêchent le minerai des rivières de rejoindre les océans et mers, l'humain amplifie les dommage de l'érosion naturelle.
Entre 75 et 90 % des plages de la planète reculent. En Floride neuf plage sur dix sont en voie de disparition.
A ce rythme d'ici 2100 l'idée même de plage sera devenu inconcevable.
Et sous les pavés il n'y aura plus rien.
" Le sable : enquête sur une disparition" . C'est le 28 Mai 2013 sur ARTE

Sous les pavés, la plage de sable
Pour une belle finition d'un meuble en bois, on le passe au papier de verre

@+Eric